Partage d'évangile quotidien
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...mourir un peu ?

Mar. 29 Juin 2010

Matthieu 8, 23-27 traduction : Comparer plusieurs traductions sur le site 4evangiles.fr Lire le texte grec et sa traduction (anglaise) mot-à-mot sur le site interlinearbible.org

Comme Jésus montait dans la barque, ses disciples le suivirent. Et voilà que la mer s'agita violemment, au point que la barque était recouverte par les vagues. Mais lui dormait. 

Ses compagnons s'approchèrent et le réveillèrent en disant : « Seigneur, sauve-nous ! Nous sommes perdus. » Mais il leur dit : « Pourquoi avoir peur, hommes de peu de foi ? » Alors, debout, Jésus interpella vivement les vents et la mer, et il se fit un grand calme. 

Les gens furent saisis d'étonnement et disaient : « Quel est donc celui-ci, pour que même les vents et la mer lui obéissent ? » 

 

 

Élie endormi, par He-Qi

 

 

Nous sommes dans le mythe. Mais il ne me semble pas pour autant inutile de chercher à comprendre ce qu'il veut dire.

Nous avons été avertis, hier, que suivre Jésus, c'est s'engager dans une aventure. Nous n'aurons plus ces repères que sont les institutions, ce cadre dans lequel l'indicible, le transcendant, semble apprivoisé, accessible. Alors oui, cette aventure peut nous apparaître comme une tempête. Il n'y a plus de bornes, les éléments peuvent se déchaîner. Et je pense que ceci ne vaut pas seulement pour les juifs au temps de Jésus ; nous ferions bien d'y penser aussi au sujet du rôle que nous accordons à nos églises 'chrétiennes'.

Le vent et la mer, ça ne peut que rappeller, à l'auditoire juif de Matthieu : "le souffle de Dieu planait sur les eaux". Avant tout, avant toute manifestation, toute création, avant toute vie, le souffle plane sur les eaux. Eh bien, qu'on le sache, même l'abîme primordial des eaux n'échappe pas à l'autorité de Jésus, même le souffle de Dieu qui anime toute chose collabore avec lui. Mine de rien, Matthieu nous a sorti ici une petite christologie !

Commenter cet évangile

S
<br /> <br />  <br /> <br /> <br />  Et dire que je voulais être géographe,aprés la lecture d'Elysée Reclus.<br /> <br /> <br /> Pour ce qui est du lac de Tibériade,c'est un important centre touristique permanent,avec une grande base nautique,un port de pêche et de petites croisières de jour et de nuit,on s'y embarque pour<br /> dîner et danser.<br /> <br /> <br /> Le lac  jouxte le plateau du Golan,ce qui provoque quelques rares pluies,qui ont pu pertuber la soirée des danseurs embarqués.<br /> <br /> <br /> Pour ce qui seraient des tempêtes violentes,avec par hypothèse des vagues de deux mètres,elles auraient empêché l'édification des cafés et guinguettes aux pieds dans l'eau , qui pullulent.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />   Par contre,la soudaineté des pluies venues du Golan peut surprendre,d'autant que la vitesse du vent qui est en permanence autour de dix km/h , est alors multipliée spontanément par<br /> trois,pour trés peu de temps.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  De quoi tenter un éventuel demiurge muni d'un chronomètre,mais rien pour submerger les plus petits bateaux du lac.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br />  <br /> <br /> <br />   Salut,Christophoros,<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Comme tu le sais,c'est l'enseignement de Jésus qui m'importe et la "récup' " des reportages des apôtres,nous le cache.<br /> <br /> <br /> Dans l'interprétation traditionnelle,la barque est l'Eglise.<br /> <br /> <br /> Or,pour Jésus,le sort de ce qui deviendra son Eglise,n'était pas dans son actualité,c'est celle de ses successeurs.<br /> <br /> <br /> Qui plus est,la mer est le lac de Tibériade,car Jésus habitait sur ses rives,à Capharnaûm.Une mer bien placide,même à l'époque.<br /> <br /> <br /> Deux bidonnages,encore un morceau d'Evangile de perdu.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  La meilleure façon  d'extraire et de conserver l'enseignement de Jésus,est d'être impitoyable face au détournement.Il a fallu attendre le XIX° Siècle pour faire le tri,c'est dire que<br /> c'est tout frais.<br /> <br /> <br />   Evangile et partage,Christophoros,aura un tout autre visage dans quelques siècles.<br /> <br /> <br /> <br />
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A
Bonsoir Sagramor<br /> J'espère bien que Evangile et Partage n'attendra pas quelques siècles pour avoir un autre visage ! Pour moi, je le considère comme une aventure, il doit me permet d'évoluer, d'élaguer, de refonder aussi. Bref, je le prends comme un lieu où la fidélité doit gagner en authenticité.<br /> <br /> Mais pour ce qui est du lac de Capharnaüm, l'opinion, que je cite ici de wikipedia (et conforme aussi à d'autres sources) : &quot;il est réputé pour ses tempêtes violentes à cause des différences de température avec les hauteurs environnantes&quot; ne m'avait jamais posé de question. Est-ce erroné ?
S
<br /> <br />  <br /> <br /> <br />   C'est une époque de miracle,nous sommes en Orient.<br /> <br /> <br />   Le mécanisme de la formation du miracle est incompréhensible pour l'Européen contemporain,alors que l'Oriental se délecte au spectacle du fakir grimpant à sa corde magique.<br /> <br /> <br />   Nous n'avons pas besoin d'un Jésus thaumaturge,démiurge,guérisseur,ou fakir;mais nos pères en ont eu besoin pour croire en sa parole.<br /> <br /> <br />   Seul l'enseignement de Jésus est impérissable et indépassable.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />           La question n'est pas,"Que croire,ou ne pas croire?",mais "Croire en quoi?".<br /> <br /> <br />      Ai-je besoin du miracle,pour donner valeur à l'enseignement de Jésus?<br /> <br /> <br />      Auquel cas,je ne suis qu'un enfant nourri de contes de fée.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />     Au fait,avant de vous quitter,considérez que les miracles se forgent a posteriori , par égrégore.<br /> <br /> <br /> <br />
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